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Blog RéseauPsy
L’intelligence artificielle remplacera-t-elle les psychologues?
L’intelligence artificielle (IA) s’impose désormais dans presque tous les domaines, y compris le nôtre celui de la santé mentale. Cette nouveauté technologique soulève une question centrale : l’IA pourrait-elle un jour remplacer les psychologues ?
La réponse ne demeure pas si simple à donner.
L’Ordre des Psychologues du Québec mentionnent plusieurs risques majeurs liés à l’usage de l’IA en pratique clinique (Risques de l’IA dans la pratique clinique et stratégies d’atténuation, OPQ, 2024). 
Le premier risque mentionné est l’anthropomorphisme, soit la tendance à attribuer à l’IA des qualités humaines telles que l’empathie ou le jugement clinique.( OPQ,2024) Ces systèmes reposent malheureusement uniquement sur des modèles statistiques et non sur une compréhension réelle des émotions. L’IA peut également produire des fausses croyances soit des erreurs de contenu ou des informations inventées mais crédibles, pouvant influencer négativement une décision clinique.( OPQ,2024)
L’OPQ (2024) mentionne également le risque de biais dans les données récoltées, pouvant reproduire des préjugés sociaux ou culturels. Les enjeux d’éthique sont également inquiétants par exemple : si une IA fait une erreur, qui doit en assumer les conséquences ? Serait-il la responsabilité du concepteur, du modèle ou l’organisation ? 
Pour cette raison, l’Ordre rappelle qu’il est essentiel de garder le psychologue comme personne de soutien dans le besoin . L’intelligence artificielle ne peut jamais être un outil de prise de décision ou même de traitement autonome.
Ainsi, à la question « L’IA remplacera-t-elle les psychologues ? », la réponse est non ( du moins pas dans un avenir proche). L’empathie, la créativité clinique et la compréhension humaine ne peuvent être remplacées par un robot. L’intelligence artificielle pourra automatiser quelques tâches répétitives, mais la relation thérapeutique demeurera irremplaçable.
Références (APA 7e édition)
Ordre des psychologues du Québec. (2024). Risques de l’IA dans la pratique clinique et stratégies d’atténuation. https://www.ordrepsy.qc.ca/-/risques-de-l-ia-dans-la-pratique-clinique-et-strategies-d-attenuation
L’intelligence artificielle (IA) s’impose désormais dans presque tous les domaines, y compris le nôtre celui de la santé mentale. Cette nouveauté technologique soulève une question centrale : l’IA pourrait-elle un jour remplacer les psychologues ?
La réponse ne demeure pas si simple à donner.
L’Ordre des Psychologues du Québec mentionnent plusieurs risques majeurs liés à l’usage de l’IA en pratique clinique (Risques de l’IA dans la pratique clinique et stratégies d’atténuation, OPQ, 2024). 
Le premier risque mentionné est l’anthropomorphisme, soit la tendance à attribuer à l’IA des qualités humaines telles que l’empathie ou le jugement clinique.( OPQ,2024) Ces systèmes reposent malheureusement uniquement sur des modèles statistiques et non sur une compréhension réelle des émotions. L’IA peut également produire des fausses croyances soit des erreurs de contenu ou des informations inventées mais crédibles, pouvant influencer négativement une décision clinique.( OPQ,2024)
L’OPQ (2024) mentionne également le risque de biais dans les données récoltées, pouvant reproduire des préjugés sociaux ou culturels. Les enjeux d’éthique sont également inquiétants par exemple : si une IA fait une erreur, qui doit en assumer les conséquences ? Serait-il la responsabilité du concepteur, du modèle ou l’organisation ? 
Pour cette raison, l’Ordre rappelle qu’il est essentiel de garder le psychologue comme personne de soutien dans le besoin . L’intelligence artificielle ne peut jamais être un outil de prise de décision ou même de traitement autonome.
Ainsi, à la question « L’IA remplacera-t-elle les psychologues ? », la réponse est non ( du moins pas dans un avenir proche). L’empathie, la créativité clinique et la compréhension humaine ne peuvent être remplacées par un robot. L’intelligence artificielle pourra automatiser quelques tâches répétitives, mais la relation thérapeutique demeurera irremplaçable.
Références (APA 7e édition)
Ordre des psychologues du Québec. (2024). Risques de l’IA dans la pratique clinique et stratégies d’atténuation. https://www.ordrepsy.qc.ca/-/risques-de-l-ia-dans-la-pratique-clinique-et-strategies-d-attenuation


